Première partie.

Crise de l’âge adulte.

On parle depuis quelque temps d’une crise de la quarantaine. Personnellement, avec mes vécus et la multitude de confidences que j’ai reçues, je crois plutôt qu’il y a une crise de l’âge adulte.

 La crise de l’adolescence est bien documentée et tous l’on vécut. Révolte, recherche de sa liberté, regroupement avec des personnes qu’on aime et parfois qu’on admire, recherche de modèles extérieurs à notre environnement immédiat, soit la famille,  afin de faire différemment, recherche de l’acceptation de sa différence et de son unicité, recherche de nouveaux paradigmes soit de nouvelles façons de vivre, questionnement des valeurs des personnes qui ont entouré notre enfance, soit un grand désir de faire autrement.

 C’est une étape déterminante et nécessaire à vivre afin de respecter notre devoir d’amélioration de la condition humaine et la recherche constante de notre bien-être.

C’est une étape nécessaire, incontournable  et indispensable à la poursuite de l’évolution humaine.

 Comme parents on a parfois des difficultés à comprendre cette étape, car on oublie trop souvent nos vécus de cette phase. On aimerait et pour certain souhaiterait que cette étape n’arrive jamais en cherchant trop souvent, lors de l’enfance, à poser des gestes de prévention. C’est alors une confirmation que cette crise nous a parfois fait mal et on n’aimerait pas que les enfants qu’on aime et adore ne la vivent pas.

Je demeure convaincu que les enfants ont besoin d’une mère, sois une personne protectrice, car c’est la mère qui nous a protégés, dans son utérus pendant des mois, de l’environnement parfois hostile à notre développement. C’est la mère qui nous a offert la protection, la nourriture et la sécurité afin de développer ce qu’elle a conçu dans son ventre. Par les douleurs qu’elle a vécues dans son corps, elle cherchera toujours à vouloir protéger sa progéniture.

Ce qui est triste et très souvent regrettable c’est qu’à l’adolescence, lors de cette crise de l’adolescence, les pères sont souvent absents, indifférents ou trop occupés pour accompagner, comprendre et respecter le cheminement de son enfant. Le père sera toujours la pierre angulaire de la réussite du passage de la crise de l’adolescence. Par sa nature il est le seul à pouvoir comprendre les désirs, les rêves, et les besoins d’une personne passant de l’enfance à l’adolescence afin d’atténuer cette crise de l’adolescence inévitable. Il sera plus permissif tout en étant inquiet soit une attitude paradoxale pour les mères. C’est pourquoi les enfants ont besoin des deux parents.

Il n’y a pas de crise de la quarantaine ni de la cinquantaine, il y a juste une crise de l’âge adulte qui arrive souvent dans la quarantaine ou la cinquantaine dépendant des vécus et de l’environnement de chacun.

La crise de l’âge adulte est une étape aussi importante à vivre que la crise de l’adolescence.  Cette crise arrive dans la quarantaine, ou dans la cinquantaine et parfois au début de la soixantaine  pour les retardataires (certains enfants vivent leur crise de l’adolescence dans la quinzaine ou la vingtaine dépendant de leurs histoires et de leur environnement) .

Pour toutes personnes, hommes ou femmes,  arrive un temps nécessaire aux bilans et aux choix à faire. C’est la plupart du temps une période de crise intérieure qui peut parfois s’exprimer par des comportements extérieurs. C’est ce que je désigne comme une crise de l’âge adulte.

Cette étape de la vie n’est pas toujours évidente pour tous. Cette étape difficile revient à la nécessiter de faire des choix. Ce n’est pas comme à l’adolescence un temps de révolte ou de contestation pour un avenir diffère en respect d’être une personne différente, c’est un temps de choix. Il ne faut jamais oublier que choisir c’est accepter de renoncer.

 Je choisis de continuer ce que j’ai commencé ou je recherche une autre façon de vivre afin d’obtenir un mieux-être en partage harmonieux. Pour plusieurs cela se résume entre le choix de me concentrer sur le bien-être des autres ou mon propre bien-être. C’est un choix déchirant et c’est pourquoi il y a une crise. Peu importe le choix que l’on fait, il sera un gage de réussite si l'on accepte de l’assumer. Ce n’est pas une question qu’une des deux options soit meilleure ou non, c’est une question d’acceptation.

Il est évident lors du passage, de cette crise de l’âge adulte, de consulter, de demander de l’aide, d’être ouvert, de questionner les pour et les contre. En solitude ou en solitaire, ce sera toujours douloureux de faire ce choix. En ne faisant aucun choix ou en voulant rechercher l’atteinte des deux cibles, on prend le risque de n’atteindre aucun bien-être intérieur. Alors on sera toujours déçu en mettant les fautes sur les personnes qu’on aime ou les confrères ou consœurs de nos complicités professionnelles ou amicales.

C’est une étape importante et déterminante afin de se préparer à affronter la prochaine crise de l’être humain, soit la crise de la vieillesse ou de la proximité d’une fin de vie. Ce sera mon prochain texte.

Merci et partagez si vous pensez que cela peut aider.

charlesconrad.net.

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